8 mars : 8 questions aux femmes derrière Ferme d’Hiver

JOURNÉE INTERNATIONALE DU DROIT DES FEMMES

Elles stimulent l’innovation, promeuvent une gestion humaine et conciliante et construisent et opèrent des fermes verticales à la fine pointe de la technologie. Leurs histoires nous rappellent l’importance de la diversité et de l’inclusion des genres au travail et nous inspirent à continuer d’œuvrer pour un monde plus égalitaire et plus équitable.

En ce 8 mars, journée internationale du droit des femmes, nous posons 8 questions à Marina Gagnon, gestionnaire, ressources humaines, Marie-Hélène Roy, vice-présidente, achats et chaîne d’approvisionnement et Christine Prime, technicienne à l’assemblage chez Ferme d’Hiver.

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Quelles sont vos principales responsabilités chez Ferme d’Hiver?

MG : J’agis à titre de responsable des ressources humaines et des travailleurs étrangers. Je veille à la promotion de notre culture d’entreprise, je m’assure que chacun de nos employés est valorisé à sa juste valeur et que le passage de nos travailleurs étrangers est un succès.

MHR : Je suis vice-présidente aux achats et à l’approvisionnement. Je m’occupe de la gestion de tous les achats de produits et de services qui servent à la construction et à l’opération de nos salles de production verticales. Ma mission est aussi de bâtir et maintenir des relations de confiance et à valeur ajoutée avec nos fournisseurs. Enfin, je participe au comité de direction de l’entreprise.

CP : Je fais partie de l’équipe de construction de Ferme d’Hiver. Principalement, j’assemble les composantes des fermes verticales. Mon rôle est très « touche-à-tout » et j’adore ça.

  

Qu’est-ce qui vous a inspiré à vous impliquer dans le monde des technologies agricoles?

MG : Lors de l’acquisition de Les Serres Vaudreuil, l’entreprise fondée par la famille de mon mari, l’opportunité de travailler pour Ferme d’Hiver s’est présentée à moi comme un choix de raison, mais également un choix de cœur. Travaillant déjà depuis quelques années dans le domaine maraîcher, faire le saut pour une entreprise comme Ferme d’Hiver représentait une occasion d’imaginer l’agriculture de demain. Il y a un impact très concret à incorporer la vision et l’approche maraîchère aux technologies.

 

Qu’est-ce qui vous motive dans votre travail chez Ferme d’Hiver?

MG : Ayant trois jeunes enfants, c’est la satisfaction de penser à l’avenir des prochaines générations et de leur offrir des solutions pour une agriculture durable. C’est également une fierté de pouvoir nourrir le Québec avec un fruit local et cela 12 mois par année.

MHR : Mon côté entrepreneurial est grandement sollicité puisque c’est du jamais vu! On bâtit toutes « les premières fois » de l’entreprise, on conçoit des fermes verticales qui ont le potentiel de rendre plus résilient et plus durable le monde agroalimentaire de demain, c’est excitant!

CP : Je suis motivée par les gens qui m’entourent! L’équipe est solidaire et j’adore sentir que je fais partie d’un projet qui favorise l’autonomie alimentaire au Québec.

 

Comment valoriser l’apport des femmes qui œuvrent en agriculture?

MG : Bien que l’agriculture soit une industrie à prédominance masculine, l’apport des femmes y est de plus en plus valorisé. La place que nous prenons représente certainement une clé pour l’avenir de la profession. Il faut continuer de mettre de l’avant nos modèles féminins, de se montrer conciliants et à l’écoute face à leur réalité, et surtout, d’aller chercher et recruter des femmes pour des emplois pour lesquels elles n’osent pas toujours postuler. Bien qu’il reste du chemin à faire, Ferme d’Hiver est fière de pouvoir compter sur plusieurs femmes autant au niveau de la culture de fraises que de la construction ou encore à la comptabilité et à la direction.

 

En tant que femme, quels sont les défis que tu as rencontrés et comment les as-tu relevés?

MHR : Le défi de gravir les échelons et de côtoyer presque seulement des hommes lors de l’atteinte des postes de plus haut niveau. Il faut parfois s’exprimer davantage et plus fort pour faire valoir son point de vue!  C’est de moins en moins vrai, heureusement.

CP : Comme plusieurs autres femmes, j’ai été absente du marché du travail pendant de nombreuses années pour élever mes enfants. J’ai surmonté cela avec l’aide de Les Serres Vaudreuil & Ferme d’Hiver. Leur soutien face aux défis de la conciliation travail-famille a été crucial pour mon parcours professionnel. 

 

Quelles sont les pistes d’avenir pour un monde plus égalitaire pour les entreprises comme Ferme d’Hiver?

MHR : Continuer de parler des enjeux qu’équité et d’égalité. Il faut sensibiliser les gens à l’apport des femmes dans une entreprise. J’ajouterais que la diversité est importante de toutes les façons possibles, c’est en mariant les genres, les cultures et les points de vue que nous serons plus riches et performants comme équipe!

 

La construction n’est pas un domaine facile pour les femmes, probablement encore moins en milieu agricole. Pourquoi avoir choisi ce métier?

CP : Comme on dit, je suis un peu « tombé dedans » avec le travail saisonnier. Depuis, j’évolue naturellement dans ce milieu avec l’appui de l’équipe chez Ferme d’Hiver. Il est faux de penser qu’il faut seulement être fort pour travailler en construction. J’utilise mon côté méticuleux, mon sens de l’analyse et ma débrouillardise tous les jours!

 

Quelle est la meilleure façon de savourer la Fraise d’hiver?

MG : Récemment, pour l’anniversaire de ma fille, nous avons servi un shortcake à la Fraise d’hiver. Déguster un gâteau qui goûte l’été, au mois de février, c’est gagnant… pour les petits comme pour les grands!

MHR : Nature, à température de la pièce, le fruit est savoureux. Nul besoin d’ajouter quoi que ce soit. Personnellement, je la déguste au complet, avec la queue! En plus, elle est sans pesticides chimiques!

CP : Tranchées avec de la crème fouettée sur des crêpes le matin… miam!

 

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